À la ferme de Mont-Saint-Jean, des fouilles archéologiques d'envergure internationale sont en cours. Waterloo Uncovered, une association caritative britannique, mène ces opérations pour tenter de résoudre l'un des mystères de la célèbre bataille de 1815.
À la ferme de Mont-Saint-Jean, un site amblématique de la bataille de Waterloo, des fouilles archéologiques menées par l'association britannique Waterloo Uncovered ont permis de mettre à jour des artefacts et vestiges inédits. L'opération organisée pour la troisième fois sur ce même site a pour objectif de mieux comprendre le sort des 20.000 soldats ayant perdus la vie lors de la célèbre bataille de 1815.
Sous la direction d'une équipe internationale composée d'anciens combattants, de militaires, d'archéologues, d'étudiants et de bénévoles, ces fouilles sont réalisées dans un contexte à la fois historique et humain. "Waterloo Uncovered soutient les anciens combattants dans leur rétablissement et leur transition vers la vie civile. Sur place, les anciens combattants et les bénéficiaires en service apprendront des compétences archéologiques transférables essentielles, qui leur ouvriront des voies vers l'éducation, l'emploi ou leur permettront simplement d'apprécier l'archéologie en tant que passe-temps", raconte Abbie Boyle, directrice générale de Waterloo Uncovered.
Une importante découverte pour l'Histoire
Le site de Mont-Saint-Jean qui servait l'hôpital de campagne durant cette bataille, s'est révélé une source précieuse de découvertes. Parmi celles-ci, des restes humains permettant d'avoir idée des conditions de vie et de soins des soldats blessés. "Nous avons, cette année, trouvé six nouveaux membres amputés et une dizaine de cheveux qui sont apparus", annonce Véronique Moulaert, codirectrice de l'archéologie sur le site des fouilles.
Cette nouvelle phase de fouille qui prendra fin ce vendredi 13 septembre permet de continuer à écrire l'histoire de Waterloo et de mettre en lumière des faits encore méconnus de cette bataille. Les objets et restes mis au jour seront confiés à l'Institut Royal des Sciences naturelles pour une étude approfondie.