Les riverains de Walibi viennent de déposer un nouveau recours contre un permis... qui avait déjà été modifié suite à un premier recours.
Souvenez-vous, le 13 août 2018, Walibi reçoit son tant attendu permis lui autorisant à entamer un grand lifting à 100 millions d'euros annoncé un an plus tôt. Au menu : l'ajout d'une dizaine de nouvelles attractions, des zones à thèmes et l'extension des limites du parc.
Aussitôt, on assiste à une levée de boucliers des riverains. Le permis fait l'objet d'un recours et débouche sur un nouveau permis accordé le 19 novembre 2018. Celui-ci répond partiellement au attentes des riverains, excédés par les nuisances sonores engendrées par les activités du parc voisin.
L'une des avancées les plus attendues des riverains concerne la limitation du bruit durant les "journées exceptionnelles", fixée à 55 décibels après 19h au lieu de 60 décibels, soit une puissance sonore trois fois moindre.
Un permis annulé... pour cause de poste fermée
Douche froide pour les riverains qui ont découvert que ce dernier permis avait été invalidé début mai. Par conséquent, c'est le permis précédent qui redevient automatiquement d'application.
La raison de cette annulation ? Le permis a été déposé à la poste le dernier jour du délai légal, alors que le personnel de Bpost sortait d'une grève de plusieurs jours. L'envoi n'aurait donc pas été traité à temps.
Voilà qui conduit une nouvelle fois les riverains ainsi que trois autres requérants à déposer un recours devant le Conseil d'État. Les plaignants exigent que les avancées accordées par le second permis restent d'application et que le Conseil examine de près l'extension du parc, la mobilité aux abords du parc et durcisse les conditions d'octroi de dix journées exceptionnelles.
Contacté par nos soins, Walibi n'a pas souhaité faire de commentaire sur la situation.
Florentin Franche