Plusieurs semaines après la décision du Conseil d'État visant à casser le permis d'exploitation de Walibi, le parc d'attractions a finalement décidé de communiquer ce mercredi après-midi.
Ouverture totale, Kondaa compris
Une question restait en suspens à l'approche du début de la saison à Walibi : le parc allait-il bien ouvrir ses portes de même que l'ensemble de ses attractions ? Pour Walibi, la réponse est oui. Le permis d'exploitation cassé par le Conseil d'État n'autorise théoriquement pas le parc à ouvrir les attractions construites après 2018, à l'instar de la dernière montagne russe en date, le Kondaa. Pourtant, le parc compte bien ouvrir dans son ensemble et procéder à une régularisation en déposant au plus vite une nouvelle demande de permis auprès de la Ville de Wavre.
Des journées compensatoires prises hors saison
Le permis octroyé en 2018 (et cassé par le Conseil d'État) prévoyait des journées de compensation en échange de dix journées exceptionnelles où le seuil de nuisances était réhaussé à 60 dBa contre 55. C'est du moins l'inteprétation de l'association de riverains. La lecture du parc est toute autre. "Aujourd'hui, on est bien sur 60 dBa et tout ça a bien été confirmé dans les actes du Conseil d'État", assure Jean-Christophe Parent, directeur général de Walibi Belgium. Durant ces mêmes journées, les nocturnes, le parc était de surcroît autorisé à ouvrir jusque 23h. Les journées compensatoires n'étaient pas enregistrées durant la période d'ouverture réelle du parc, ce que le parc admet aujourd'hui.
Le permis de 2018 étant cassé, c'est donc sur celui de 2015 que Walibi se reposera pour rouvrir le parc. Un permis qui n'offre a contrario aucune compensation aux journées exceptionnelles.
À noter qu'une réunion du comité de concertation entre les riverains et les responsables du parc est fixée le 24 mars prochain. Cela va sans dire que les riverains vont réagir sévèrement à l'annonce faite ce mercredi par le parc.
F.F.