Une société privée associée à une initiative citoyenne. Un mariage original qui s'est passé ce jeudi à Wavre entre l'entreprise biopharmaceutique AbbVie et l'asbl Wavre en Transition. Derrière cela, une volonté de sensibiliser aux déchets et à la cause environnementale.
Cela fait quelque temps que la société AbbVie est sensibilisée à la protection de la planète. Implantée dans le zoning Nord de Wavre, l'entreprise, dont le siège social est à Chicago, a déjà développé plusieurs projets comme la réduction du papier, la suppression du plastique dans sa pratique quotidienne ou encore la participation aux 20 kilomètres de Bruxelles afin de récolter des fonds pour Natagora.
Chaque année, AbbVie organise une "semaine des possibilités". La philosophie : donner un peu de son temps de travail pour des projets solidaires, éducatifs ou autres. Cette année, le choix s'est porté sur la cause environnementale. Une façon de prolonger le travail déjà entamé au sein de l'entreprise spécialisée dans la recherche et le développement dans les secteurs de l'immunologie, de l'oncologie, des neurosciences ou encore de la virologie.
La chasse aux déchets
Pour réussir son défi de la chasse aux déchets, la société AbbVie s'est associée à l'asbl Wavre en Transition. Cette dernière a développé, depuis 3 ans, 15 projets dont une épicerie en vrac du nom de Macavrac ou encore le Germoir des Fontaines qui se veut espace de co-working. La coopérative compte désormais 300 bénévoles et est toujours à la recherche de personnes motivées pour développer ses projets pour un monde plus respecteux de l'environnement.
De la motivation, les employés d'AbbVie en avaient à revendre ce jeudi 13 juin. Ils étaient une quarantaine sur les 170 que compte la société à participer à cette chasse aux déchets. Le départ avait lieu dans le zoning Nord de Wavre où est implantée l'entreprise. Direction Macavrac pour ensuite rejoindre le centre de la cité du Maca et le Germoir des Fontaines pour un lunch bien mérité. Parmi les déchets ramassés : essentiellement des canettes, des papiers ou encore des mégots de cigarettes. Une action qui a permis un geste citoyen, un rapprochement avec un partenaire local et avec les collègues. Le pari semble donc gagné.
Caroline Leboutte - Images : Dominique Tournay