La récente annonce concernant la fermeture des guichets de Tubize s'ajoute aux nombreux désagréments subis par les navetteurs tubiziens et de la région. Face à cette situation, deux députés du Brabant wallon ont décidé de s'associer pour demander à la SNCB de revenir sur cette décision, et d'arrêter de traiter la gare de Tubize comme une gare de seconde zone.
Question commune au ministre de la Mobilité
Ce mercredi, l'Ecolo Marcel Cheron et le socialiste Stéphane Crusnière ont posé tous deux une question au ministre de la Mobilité François Bellot sur ce sujet. Pour les deux hommes politiques, les navetteurs de la région tubizienne étaient déjà à bout de souffle avant l’annonce de la fermeture des guichets.
En cause selon eux : l’état de la gare et des parkings, le manque de trains mais aussi les problèmes liés à la ponctualité. Ils estiment que cette gare se trouve dans un bassin de vie peu desservi par les transports en commun. Une région qui est aussi appelé à voir sa population croître considérablement dans les années à venir.
Marcel Cheron et Stéphane Crusnière ont donc demandé au ministre de faire pression sur la SNCB pour revenir sur cette décision. Dans sa réponse, François Bellot précise qu’il s’agit d’une fermeture partielle du guichet, la SNCB faisant évoluer annuellement les heures d’ouverture des guichets selon leur fréquentation. Il précise également qu’un moratoire empêche la SNCB de procéder à des fermetures complètes de guichets avant 2020.
Des réponses insuffisantes selon les deux députés
Marcel Cheron et Stéphane Crusnière ont répliqué en pointant qu’une fermeture, même partielle, restait une fermeture. Et qu’il est souvent impossible de faire marche arrière une fois que la SNCB ferme des guichets.
Pour Marcel Cheron, «il n’est pas normal de figer une situation sur base du nombre d’usagers actuels, alors que la population de Tubize et de l’Ouest du Brabant wallon croît fortement».
Et Stéphane Crusnière de surrenchérir : «contrairement à ce que vous dites, aucune réunion d’information n’a été tenue avec les autorités communales. Les guichets ont aussi une mission d’information et de service public. Je demande que cette décision soit reconsidérée et que les guichets restent ouverts en permanence ».
Mathieu Baugniet