Depuis que le COVID-19 a franchi les portes de notre pays, tous les moyens sont mobilisés pour lutter contre la maladie, qu'ils soient humains, financiers ou médicaux. Les autres maux dont souffrent les Belges n'ont pas disparu pour autant.
Pourtant, on observe "une diminution significative de la fréquentation des services d'urgence, des annulations de rendez-vous de dépistage, l'interruption des soins aux patients atteints de maladies chroniques, handicaps ou problèmes de santé mentale ou encore l'absence de prise en charge de problèmes aigus et graves", souligne l'UCLouvain.
Une enquête menée par Sciensano révèle que deux personnes sur trois ont renoncé à un traitement médico-technique - scanner, radio, etc. - durant le confinement. Si trois consultations sur quatre ont été maintenues chez les médecins généralistes, seuls deux rendez-vous sur cinq ont eu leiu chez les psychologues, psychothérapeutes et psychiatres.
Une enquête pour élargir l'accès aux soins
Afin d'évaluer l'ampleur des soins médicaux non satisfaits et de connaître les raisons qui expliquent un report ou un renoncement, une équipe de chercheurs de l'UCLouvain lance une enquête à laquelle toute personne vivant en Belgique et âgée de plus de 18 ans est invitée à répondre. Celle-ci tient compte des soins prévus avant le confinement ainsi que des besoins apparus au cours de cette période.
Dans l'espoir d'améliorer l'accès aux soins, les premiers résultats et analyses seront livrés aux acteurs de santé publique dans les quinze jours.
Vous pouvez dès maintenant répondre à cette enquête - environ douze minutes - via le lien suivant : https://uclouvainph.qualtrics.com/jfe/form/SV_8D3WX8lH34Lf6LP.
Florentin Franche - Communiqué de l'UCLouvain