La Date Limite de Consommation (DLC) a de lourdes conséquences si l’on tient compte du fait que 88 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année en Europe avec un coût associé de 143 milliards d’euros. Ce phénomène est alarmant tant sur le plan éthique et écologique que socio-économique puisqu’il impacte directement le producteur, le transformateur, le distributeur, le commerçant et, bien entendu, le consommateur. Bonne nouvelle : il est désormais possible de prolonger cette DLC jusqu’à 100% ! C'est le constat révolutionnaire que, Realco, le leader néolouvaniste des solutions d'hygiène à base d'enzymes, vient de publier à l'international. Des partenaires aussi prestigieux que l'ULiège et Genalyse Partner s'associent aux conclusions scientifiques
Deux années de recherche
« Notre hypothèse de base était relativement simple : la qualité microbiologique des installations est en relation avec la qualité du produit fini. Si les infrastructures de production sont contaminées par des bactéries altérantes, ces dernières peuvent contaminer la nourriture qui deviendra plus rapidement avariée. » explique Laurent Delhalle, Senior Scientist au département Food Science de l'Université de Liège. « Alors, que faut-il faire pour réduire au maximum les risques de contamination microbiologique tout au long de la chaîne de production ? Nous avons comparé les résultats obtenus suite à un nettoyage à base de chimie traditionnelle avec ceux obtenus suite à des traitements enzymatiques à différentes fréquences. »
« Sur la base de centaines d'échantillonnages rigoureux, il nous a été possible de prouver scientifiquement que l'éradication des biofilms sur les surfaces et les outils utilisés tout au long du processus de fabrication augmente la qualité des produits alimentaires finis et donc leur durée de conservation. » précise Sébastien Fastrez, R&D Director chez Realco. « Dans le cas concret d'hamburgers frais, dont la chaîne de production fut traitée de manière régulière et préventive avec les solutions enzymatiques de Realco, nous sommes même passés de 11 à 24 jours. »
Les conclusions de ce projet de recherche, qui a été rendu possible grâce au financement du DGO6 (le Portail de la Recherche et des Technologies en Wallonie), viennent d'être publiées dans le magazine suisse Frontiers, l'une des revues scientifiques les plus éminentes dans le monde de la microbiologie.
Chimie verte plus efficace
« Face aux nombreux défis écologiques et sanitaires, réduire le gaspillage de nourriture ainsi que la pression sur l'industrie est un must absolu. » conclut George Blackman, CEO de Realco. « En optimisant de manière significative la qualité et donc la durée de conservation des produits dans le secteur de la transformation alimentaire et des cuisines professionnelles, nous avons réussi à prouver ce qu'aucune solution de nettoyage chimique n'est capable de réaliser. »
Thibault van Raemdonck - Images: Samuel Francis