Ils habitent dans une yourte, une roulotte, une tiny house, une cabane ou encore une caravane. En Belgique, ils sont entre 15 et 20 000 à occuper ce genre d'habitat léger et alternatif, que ce soit par choix ou par obligation. Jusqu'à présent, ce type d'habitation ne disposait d'aucune définition dans le droit wallon, avec toutes les difficultés pratiques et administratives que cela entraîne. Mais le 30 avril, un décret initié par la ministre du logement Valérie De Bue a été voté au Parlement wallon. Il définit et reconnait juridiquement les habitations légères. Un premier pas dans la bonne direction pour les habitants.
Un arrêté après le décret
Quand on parle d’habitat léger et alternatif, on pense, à l’heure actuelle, aux yourtes, aux cabanes, aux roulottes et autres tiny houses. Mais les personnes qui habitent dans des zones de loisirs sont aussi concernées. Tout comme les gens du voyage. Ceux-ci voient arriver le décret d’un oeil favorable, mais leur préoccupation principale est de pouvoir maintenir leur façon de vivre sans la dénaturer.
Après ce décret, un arrêté devrait voir le jour afin de définir les normes de sécurité, de salubrité et de surpeuplement des habitations légères. Une manière d’éviter les dérives en matière de location et l’apparition de marchands de sommeil.
François Namur - Images : Patrick Lemmens