Alors que la vaccination poursuit son cours et que les vacances de Pâques ont débuté prématurément pour les élèves du secondaire et du primaire cette semaine, les puéricultrices ont tenté de faire entendre leur voix ce jeudi midi sur la place de l'Hôtel de Ville de Wavre, à l'occasion de la grève nationale des crèches francophones.
Un sentiment d'abandon règne parmi les encadrantes de plus petits, le secteur se sent négligé vis-à-vis d'autres professions qui s'exposent au même danger. Elles ont reçu le soutien de la Ville de Wavre qui se chargera de transmettre leur sentiment et le récit de leur réalité sur le terrain auprès du cabinet de la ministre de la Petite Enfance, Bénédicte Linard.
La priorité réclamée pour la vaccination
La Ville demandera en outre à la Fédération Wallonie-Bruxelles de considérer le métier de puéricultrice comme prioritaire et de l'intégrer au calendrier de vaccination, "au même titre que les instituteurs et institutrices primaires".
Ce premier avril, le personnel de la crèche des farfadets a suivi ce mouvement syndical.
F.F. - Reportage : Nathalie Wacquez