Ce mardi après-midi, les pompiers de Nivelles ont été appelés à intervenir à Bousval en raison d'un feu de broussailles. Une intervention parmi beaucoup d'autres. Durant ces deux dernières semaines, les feux de végétation se sont multipliés dans notre province, comme ailleurs. Les pompiers de la zone de secours du Brabant wallon ont du se déplacer à Villers-la-Ville, Lasne, Braine-l'Alleud ou encore Court-Saint-Etienne. En cause : la sécheresse.
Des formations spécifiques
Celle-ci touche notre pays depuis maintenant plusieurs années et elle augmente le nombre d’incendies lors des mois de printemps et d’été. Ces feux de végétation amènent les pompiers de la zone de secours du Brabant wallon à modifier leur façon de travailler et d’intervenir. "On ne se retrouve pas dans des situations comme aux Etats-Unis ou au Portugal, mais on est de plus en plus amenés à intervenir sur des feux de grande surface qui demandent des ressources en eau importantes et beaucoup de personnel", précise le Lieutenant Patrick De Huisser. "On a des formations spécifiques pour nos officiers et sous-officiers, comme par exemple pour apprendre à placer les véhicules en fonction des vents dominants".
Evitez les comportements à risque
Si la sécheresse augmente très fortement le risque d’incendie, c’est toujours un élément déclencheur qui est à l’origine d’un sinistre. Il convient donc d’être très prudent et d'éviter les comportements à risque. "La plupart du temps, c'est à cause de la négligence d'une personne qui jette un mégot de cigarette. De plus en plus, nous faisons face à des barbecues sauvages. Cela peut aussi être accidentel, comme à cause d'un moteur thermique ou d'un tesson de bouteille. Les conseils sont souvent les mêmes : ne pas fumer dans des zones boisées très sèches, ne pas faire de barbecues dans des zones non-appropriées. Si cela continue, on pourrait avoir un arrêté d'interdiction des combustions en tous genres émis par le Gouverneur".
Soyez donc vigilant : un geste d’apparence anodin peut avoir des conséquences dramatiques.
François Namur - Images : Adrien Broze