900 élèves fréquentent chaque jour les écoles de devoirs du Brabant wallon. 23 établissements sont reconnus dans notre province, mais il en existe au total 30. Ce vendredi, tous les acteurs de ces écoles de devoirs étaient réunis à Wavre pour faire le point sur leur fonctionnement et leur légitimité. Une manière aussi de crier leur envie d’être davantage reconnues notamment dans le pacte d’excellence mis au point par la ministre de l’enseignement Marie-Martine Schyns.
Trouver leur place
Les écoles de devoirs se sentent en effet isolées, "alors qu'elles sont très importantes dans les synergies de la mission éducative", précise Isabelle Kibassa-Maliba, la députée provinciale de l'enseignement. Ces structures sont pourtant plus que nécessaires. Elles accompagnent dans leur travail scolaire des jeunes bien souvent en décrochage scolaire ou qui demandent plus de temps pour mener à bien des apprentissages.
Ce vendredi, de nombreux acteurs du secteur ont pu échanger des expériences et des bonnes pratiques. Des acteurs dont le quotidien n'est pas toujours simple. "On fait beaucoup de choses en tant que permanent dans une ASBL", explique Anne Dero, coordinatrice dans l'école de devoir wavrienne Ta'Awun. "Notre mission en tant qu'école de devoirs, c'est d'accueillir les jeunes sur une période assez courte après l'école, entre 15h30 et 17h30. Sur cette période là, il faut avoir fait les devoirs et remplir d'autres missions de l'ONE comme des jeux, de l'expression artistiques...c'est beaucoup sur peu de temps". Des missions à remplir de façon cohérente, en restant à l'écoute des enfants et de leurs parents.
Les écoles de devoir du Brabant wallon espèrent avoir attiré l'attention de la ministre Schyns grâce à la présence d'un membre de son cabinet, et pouvoir trouver leur place dans la réorganisation prochaine de l'enseignement.
François Namur - Reportage : Caroline Leboutte, Katja Charlet et Samuel Francis