Résistant, c’est le qualificatif utilisé par Cécile Van Snick pour parler de l’Atelier Théâtre Jean Vilar actuellement. Le lieu vit dans une incertitude permanente mais continue de fonctionner. Les représentations de la pièce D’autres vies que la mienne se poursuivent mais il a fallu s’adapter après les nouvelles mesures annoncées vendredi soir.
Un tiers de l'assistance habituelle
Certaines rangées de sièges ont été désaffectées et le nombre de spectateurs a du être réduit. Le théâtre a du faire un choix : il a donc décidé que les dernières personnes ayant réservé leur place ne pourraient pas assister au spectacle. Elles se sont vues proposer un ticket pour un autre jour ou ont été remboursées. Des remboursements qui vident des caisses déjà bien moins remplies qu’à l’habitude. Le théâtre peut à peine accueillir un tiers de son assistance normale.
Et la suite ?
Mais les autres spectacles prévus prochainement pourront-ils avoir lieu ? Le champ de bataille de Jérome Colin doit être joué mi-novembre au Jean Vilar et surtout, George Dandin ou le Mari confondu, un spectacle de grande ampleur est programmé à l’Aula Magna en parallèle. Rien n'est moins sûr, surtout pour cette grosse production qui doit rassembler plus de 20 comédiens sur scène. En attendant, le théâtre espère terminer les représentations de D’autres Vies que la mienne. La dernière est planifiée vendredi. Chaque soirée durant laquelle les comédiens peuvent monter sur scène devant un public est considérée comme une victoire par Cécile Van Snick, la directrice de l’ATJV.
François Namur - Images : Adrien Broze