La contestation est-elle un outil à défendre et à revendiquer ? La résistance civile est-elle nécessaire pour opérer la transition écologique et sociale de notre société ? Voici quelques-unes des questions qui seront débattues lors du Tour des Cafés 2020 à Ottignies-Louvain-la-Neuve.
Résistance et désobéissance civile
C'est par un café philo organisé en guise de conférence de presse chez Altérez-vous que le Tour des Cafés 2020 a pris son envol. À travers 21 rendez-vous du 16 janvier au 26 mars, les trois partenaires aux commandes du projet (le Centre Culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve, Corps Ecrits et la Maison du Développement Durable) vont inciter au débat autour de la résistance et de la désobéissance civile non-violente, après avoir abordé l'utopie lors d'une édition précédente. Des questions qui intéressent au plus haut point l’économiste et politologue Riccardo Petrella, qui ouvrera la saison du Tour des Cafés le 16 janvier à l’hôtel de ville d’Ottignies et qui était présent ce jeudi pour le lancement. Pour lui, la liberté individuelle n’existe pas sans liberté collective. C’est donc collectivement que l’engagement doit s’opérer pour construire un monde plus juste et durable.
Les 21 séances organisées dans différents lieux d’Ottignies et de Louvain-la-Neuve permettront de poser des questions bien précises relatives aux luttes écologiques, féministes et sociales notamment, et d’essayer d’y répondre à travers l’argumentaire proposé par les participants.
François Namur - Images : Dominique Tournay