Ce matin, les élèves de l’école secondaire NESPA à Genappe ont présenté leur projet et mini-entreprises au ministre de l’économie Willy Borsu. Dans cette école à pédagogie active, tous les élèves sont amenés à créer des projets à partir de leurs idées.
Dans le monde, plus de 500 millions de femmes souffrent de précarité menstruelle. Pour tenter de répondre à ce problème, le projet estudiantin “sang problème” propose des serviettes hygiéniques, réutilisables et en tissus.
Mais le but de ce projet est avant tout de permettre aux élèves de développer leur créativité. Valérie Rossez, l’enseignante qui encadre ce projet :"on apprend aux élèves à créer quelque chose à partir d’une idée et de voir comment ça se passe pour obtenir un produit concret et le commercialiser". Au sein du groupe "Sang problème", il y a des élèves de tout âge et des deux sexes dont Oscar, 13 ans : "Ce n’est pas seulement les femmes, c’est peut-être elles qui ont leur règles, mais ça concerne aussi les hommes qui sont là aussi pour aider et briser ce tabou" confie le jeune garçon.
L’école secondaire NESPA utilise une pédagogie active dans le but de permettre à ses élèves de s’épanouir dans des matières qui leur plaisent et ce, dès la 3ème secondaire "on essaie vraiment de répondre à la curiosité des élèves. Donc les élèves viennent avec des projets, ils proposent et nous on essaient de les accompagner. Il n’y a pas d’âge pour entreprendre" explique Virginie Thomas, enseignante.
Sensibiliser 100 000 jeunes par an à l’esprit d’entreprendre, c’est l’objectif que s’est fixé le ministre Willy Borsu. Pour lui, l’avenir de l'entreprenariat est dans les jeunes : "Le fait de se lancer comme indépendants permet aussi de répondre à certains défis et besoins de la société ou encore de besoins en termes de transition environnementale" précise le ministre de l’économie.
Actuellement en Wallonie, seulement 36% des emplois sont des emplois privés. Cette part doit donc continuer de grandir.
Melinda Bilmez et Lucas Dehoux