Des Douglas et des épicéas : voici les deux essences d'arbres plantées par ces enfants de l'école communale de Tangissart (Court-Saint-Etienne), à l'occasion de la Journée Internationale des Forêts. Un moment choisi par la Société Royale Forestière de Belgique pour sensibiliser les jeunes aux zones boisées, à leur écosystème, à leur utilité mais aussi à leur exploitation ainsi qu'aux métiers qui y sont liés.
Une gestion plus durable
Car le terrain sur lequel les enfants étaient présent ce mercredi appartient à un exploitant forestier privé. Un domaine de 900 hectares à cheval sur les communes de Court-Saint-Etienne, Genappe, Villers-la-Ville et Chastre où 40 000 arbres seront replantés cette année. La parcelle en question était auparavant occupée par des pins sylvestres d'une septantaine d'années. Elle a été coupée à blanc pour revendre le bois. Mais le marché du pin sylvestre étant moins porteur pour l'instant, ce sont d'autres espèces qui ont été choisies pour reboiser. D'autres techniques aussi, plus durables. En front de parcelle, des châtaigniers occupent le terrain. Ils serviront pour la production de piquets et poteaux ainsi que pour la récolte de châtaignes. Viennent ensuite des lignes de résineux. Douglas et épicéas sont mélangés selon un schéma établi au préalable. Un mélange qui permet de diversifier la production et minimiser les problèmes liés aux maladies par lesquelles sont touché certains arbres. Parmi les jeunes planteurs du jour, certains habitent à proximité du domaine. Ils pourront donc surveiller la croissance de leurs arbres. Ils pourraient bien garder un oeil dessus une bonne partie de leur vie : les troncs ne seront abattus que d'ici 60 à 70 ans.
François Namur - Images : Adrien Broze