À l’Institut Technique Provincial de Court-Saint-Étienne, on compte environ 520 élèves. Ce lundi, seulement trois cents d’entre eux étaient présents dans l’établissement. Soit tous ceux du 1er degré, pour lesquels le présentiel a été instauré. Ceux du 2e et du 3e degré, par contre, voient leurs horaires s’adapter à cette rentrée en code rouge.
En classe en alternance
Pour des raisons pratiques, ce sont des semaines complètes à l'école ou à la maison qui sont proposées aux élèves. Cette semaine, par exemple, ce sont les 4èmes, 6èmes et 7èmes années qui sont présents sur place. Les autres sont chez eux. Ils recoivent du travail via une interface en ligne. Certains professeurs donnent leur cours en direct face caméra, chez eux ou à l'école. D'autres, moins à l'aise à l'image, préfèrent utiliser un Power Point. À d’autres moments, les élèves travaillent de façon autonome pour éviter un temps trop important passé devant les écrans. Pour les enseignants aussi, il faut s’adapter à cette nouvelle façon de travailler. Parfois se concentrer en même temps sur des élèves présents en classe et d’autres qui sont à la maison. Par contre, la visioconférence montre ses limites quand il s’agit des cours pratiques donnés dans les sections techniques et professionnelles de l’école. Impossible d'effectuer un travail de menuiserie sans le matériel adapté de l'atelier, évidemment.
Le mode de fonctionnement en vigueur à l’ITP n’est pas propre qu’à cet établissement. Il a été décidé par le pouvoir organisateur en concertation avec les directeurs à l’échelle de la province.
François Namur - Images : Patrick Lemmens