Depuis plus d'une semaine, les agriculteurs dénoncent les difficultés liées à leur métier. À Braine-l'Alleud, Jonas Pussemier est agriculteur depuis une dizaine d'années. Et depuis un an, il a repris totalement la ferme de ses parents. Même s'il travaille toujours avec le sourire et avec passion, les conditions sont de plus en plus pénibles.
La vente directe sauve la mise
C'est grâce au petit magasin de proximité et distributeur de lait que la ferme Pussemier s'en sort. En 2015, les parents de Jonas produisaient 500.000 litres de lait par an. En 2023, il en a produit 300.000 de plus, mais pour seulement 0,02 centimes de plus au litre.
Le non-sens administratif
À côté de ça, la surcharge administrative s'impose dans le quotidien des agriculteurs. Pour Jonas, c'est une contrainte de plus. Il nous explique la procédure à suivre pour le fumier qu'il répand dans d'autres exploitations : une pré-notification suivie une post-notification. Voilà qui n'a aucun sens pour lui.
Dans les prochains jours, cet agriculteur continuera d'être solidaire avec ses collègues et de manifester la nuit pour tenter peut-être d'obtenir des mesures concrètes.
Mélinda Bilmez - Images : Samuel Francis