Vous avez peut-être vu passer cette annonce sur Facebook, ces derniers jours. Celle-ci propose à la vente 5000 poules issues de l'élevage bio de la ferme du Gala, située à Glabais. Des gallinacés élevés en plein air, sans médicaments, mais qui sont destinés à l'abattoir s'ils ne trouvent pas preneur.
Une annonce partagée massivement
L'annonce, postée par l'ASBL wavrienne Oiseaux en péril, a été partagée plus de 7200 fois sur Facebook ! Les 5000 poules devraient donc toutes être sauvées de l'abattoir. Agées de 18 mois, il leur reste une longue vie devant elles, car elles peuvent vivre jusqu'à 10 ans, et de nombreux oeufs à pondre. Elles sont vendues 3 euros et sont à retirer directement à la ferme de Glabais.
Comment bien accueillir une poule ?
Mais si vous vous lancez dans l'aventure de l'adoption, comment bien accueillir une ou des poules chez vous ? C'est ce que nous avons voulu savoir. Nous avons donc posé la question à Laurent Vaes, le co-président de l'ASBL Oiseaux en péril, qui a lancé l'alerte sur les réseaux sociaux. Il possède lui-même trois volatiles dans son jardin et est très soucieux de leur bien-être. "Le poulailler peut faire un mètre carré, si les poules peuvent en sortir tous les jours. Ou alors, on peut considérer qu'il faut pour deux, voire trois poules, de 4 à 5 mètres carrés". Au niveau nourriture, les poules ne sont pas très difficiles. "On peut leur donner les déchets ménagers comme les épluchures de pommes de terre, de la salade, de la viande. Mais pas de poisson, si l'on ne veut pas que les oeufs sentent le poisson. Sur une année, une poule peut recycler entre 150 et 200 kilos de déchets", conclut Laurent Vaes.
Conseil supplémentaire, tout de même. N'oubliez pas de veiller à la sécurité de vos protégées. Si vous les sortez pendant la journée, rentrez-les bien le soir dans un poulailler bien conçu afin d'éviter les attaques de renards, de fouines, de rats ou même de buses.
Pierre Thirion et François Namur - Images : Dominique Tournay