Il y a tout juste 20 ans, Max Vandervorst sortait son premier album. Jusqu’à présent, c’était le seul et l’unique, le luthier sauvage et pataphoniste s’étant surtout consacré au live, à la scène, proposant ses différents spectacles aux quatre coins du monde, par exemple il y a quelques semaines en Inde et au Bangladesh. Mais le Covid et ses confinements ont réveillé chez lui l’envie d’enregistrer un nouveau cd.
À écouter d'une traite
Un album qui s'écoute d'une traite, avec un agencement cohérent. Et l’artiste d’Énines y tenait, à cette cohérence, à ce tout dans lequel il convient de cheminer d’un bout à l’autre, de se laisser porter, comme lorsque les plateformes n’existaient pas. Sur cet album intitulé « Pataphonia, la petite musique des choses » et qui sortira le 30 septembre chez les Liégeois d'Home Records, on retrouvera, accompagnés de musiciens armés d'instruments plus conventionnels, certains des détournements d’objets les plus célèbres de Max Vandervorst.
Quelques dates sont déjà prévues pour défendre l’album sur scène, même s’il ne sera pas facile de réunir les cinq compères : le 25 septembre au Delta à Namur, le 8 octobre au Marni de Bruxelles, qui a largement soutenu le projet, et puis au Central de La Louvière le 11 décembre.
François Namur - Images : Adrien Broze