Le 'non' du collège communal rebecquois à la volonté d’Engie d’installer deux éoliennes sur son territoire n’est pas une surprise. On savait le groupe Union opposé au projet et la forte mobilisation citoyenne lors de la récente enquête publique (909 remarques dont une immense majorité en défaveur de l’installation) a conforté la position du premier groupe politique rebecquois.
Plusieurs arguments retenus
Plusieurs arguments (impact sur le paysage, sur la faune, et risques liés à des conduites souterraines, notamment) ont été retenus et développés par le Collège communal pour marquer son opposition au projet. Mais le député wallon Dimitri Legasse, président du conseil communal et chef de file d'Union, tient à le rappeler : son groupe politique, qui forme seul la majorité à Rebecq, n’est pas opposé à d’éventuels autres projets misant sur les énergies renouvelables.
Cet avis de la commune reste consultatif. C’est maintenant la fonctionnaire déléguée qui doit se positionner et accorder ou non un permis à Engie. Ensuite, des recours auprès du ministre et du conseil d’Etat sont toujours à la disposition de l’une ou l’autre des parties. Ce dossier n’est donc pas encore totalement terminé.
François Namur - Images : Philippe Michaux