Atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2035 et viser une consommation d'énergie 100% renouvelable d'ici 2023, deux objectifs poursuivi par l'UCLouvain, qui mise énormément sur sa transition énergétique depuis 2010.
Pour y parvenir, l'université va se doter d'une centrale biomasse capable de produire 100% de l'énergie nécessaire au chauffage des bâtiments de l'université. Elle sera même capable de produire 1,5 fois les besoins en électricité du campus, soit l'équivalent de 13.500 ménages.
Ce projet sera réalisé avec l'aide deux partenaires : GBES, filiale du spécialiste de la valorisation des déchets Veolia, se chargera de la construction et de la gestion de la centrale, et in BW mettra à disposition un terrain et fournira une partie des biomasses.
Le bois des recyparcs trouve une seconde vie
Prévue sur un site de l'in BW situé à Mont-Saint-Guibert, la centrale sera ainsi alimentée en bois 'B' issu de recyparcs wallons (Brabant wallon, Namur et Liège), autrement dit, du bois traité non contaminé et non dangereux. Chacun y trouve son compte puisque qu'in BW recherche depuis une dizaine d'années une solution afin de valoriser ses déchets de bois de manière durable. L'intercommunale fournira annuellement quelque 15.000 tonnes des 55.000 de bois récolté dans les recyparcs du sud du pays.
La combustion du bois peut paraître contre-intuitive en matière de rejet de CO2. En réalité, les rejets de la chaudière biomasse étant d'origine biogène, ils ne provoquent pas d'effet de serre et sont dès lors considérés comme neutres en CO2.
En cas de surproduction d'énergie, Veolia se chargera de commercialiser les surplus auprès d'autres entreprises, notamment celles installées dans le parc scientifique de l'UCLouvain.
Le premier coup de pioche est prévu dans le courant de l'année 2021
Florentin Franche