Avez-vous déjà entendu parler de l'équicoaching ? Une de nos équipes s'est rendue à la Ferme Liberté à Rebecq où Nathalie De Sorgher propose, en plus de l'hippothérapie, des séances d'équicoaching. Le but ici est d'observer le cheval et le coacher dans une séance qui dure plus ou moins 2h. Ils vont déambuler ensemble dans un parcours mis en place par la personne coachée et chaque réaction du cheval va être analysée.
Le cheval apporte un autre regard
"On va prendre les chevaux pour nous aider à avoir un autre regard, une autre approche de soi et ils vont ainsi vraiment nous permettre de découvrir autre chose à travers leurs réactions. Le coach va croiser la réaction du cheval avec ses questions pour orienter le coaché vers ce qu'il a envie de dépasser et de comprendre. " nous explique Nathalie De Sorgher, hippothérapeute et équicoach.
Pour le reportage, nous avons suivi une séance d'équicoaching et pendant le parcours, à un moment bien précis, le cheval s'arrête. Il ne veut plus avancer. Comment analyser cette réaction ? "Le cheval par le fait de s'arrêter et de ne pas aller là où elle veut l'invite à réfléchir autrement à ce qu'elle avait en tête et à se poser les bonnes questions. Ici, le cheval agit comme un miroir qui va montrer à la personne là où elle doit se focaliser que ce soit au niveau de ses émotions, de ce qu'elle pense ou de ce qu'elle ressent." précise Jade Jassogne, équicoach.
L'hypersensibilité pour coacher
"En tant que proie, les chevaux développent une hypersensibilité qui va leur permettre de sentir tout ce qui se passe dans leur environnement. Ça leur permet aussi de sentir ce que nous ne pouvons percevoir. Il peut s'agir par exemple d'un changement dans le rythme cardiaque." nous explique Jade.
Une séance d'équicoaching dure en moyenne deux heures et si ça vous intéresse, une séance découverte sera organisée le 12 mars chez Metanoïa à Fleurus.
Delphine Gheysen - Images: Samuel Francis