Un an, c'est ce qu'il reste avant la tenue du prochain scrutin communal. C'est dire si certains ont des fourmis dans les jambes et veulent se lancer dans la bataille saine des élections. Au cdH Brabant wallon, on a choisi cette date pour lancer la campagne et en tous cas présenter les axes programmatiques pour 2018. 18 enjeux au total pour une élection en 2018, le chiffre n'est pas choisi au hasard. Le samedi 14 octobre, le programme était présenté à l'Axis parc de Mont-saint-Guibert devant l'ensemble des membres, militants et soutiens du parti humaniste en Brabant wallon.
"Ma commune, espace de bien-être"
C'est sous ce slogan que le programme des humanistes brabançons se décline. 18 enjeux au total. Et en premier lieu, il sera question de restaurer la confiance avec ce chiffre : "9% des wallons sont impliqués dans la vie communale". Le cdH entend bien revaloriser le rôle du conseiller communal avec une augmentation du montant des jetons de présence par exemple. Parmi les autres mesures phares : des parcs à conteneurs dans les 27 communes et ouverts 7jours sur 7, la création de nouvelles places dans les structures d'accueil, de l'immersion linguistique dans chaque commune, un plan vélo, la création de logements tremplin, d'espaces de co-working, un soutien aux circuits courts par la promotion de producteurs locaux, le développement de petites infrastructures ou encore l'adoption d'un plan vitesse.
Bref, une série de mesures pour apporter du bien-être aux citoyens. Au cdH Brabant wallon, on rappelle que le parti se débrouille plutôt bien lors du scrutin communal avec un mandataire sur 5 qui est apparenté au cdH. Un parti qui ne veut pas regarder les sondages pourtant assez mauvais pour les humanistes. Et qui se dit aussi loin des jeux politiques avec l'envie de rendre le pouvoir aux citoyens. Pour les élus brabançons, la crise engendrée durant l'été par le président Benoît Lutgen était nécessaire pour rompre avec certaines pratiques. Ils soutiennent cette décision. Et se disent confiants pour le scrutin de 2018.
Caroline Leboutte - Images : Patrick Lemmens