Parcourons la province du Brabant wallon au travers de ses chiffres et ses lettres. Un almanach vient de sortir. Il reprend de nombreuses données du Brabant wallon. Des chiffres parfois inédits qui apportent un nouvel éclairage sur la situation de la jeune province. L’occasion pour les électeurs de découvrir la réalité chiffrée de leur commune. Un outil également très utile pour les candidats qui désirent objectiver le débat politique local.
La jeune province, plus si jeune que ça !
Mais à quoi peut bien ressembler le Brabant wallon à travers ces chiffres ? A première vue, notre jeune province n’est plus si jeune que ça ! La population brabançonne wallonne vieillit plus rapidement qu’ailleurs en Wallonie. Les moins de 20 ans se font de plus en plus rares alors que les plus de 80 ans sont en progression même si le nombre de lits en maison de repos est loin d’être suffisant.
Un constat qui pose question. Pourquoi les jeunes désertent-ils le Brabant wallon? Un des éléments de réponse se trouve certainement dans le coût du logement. Le prix moyen pour une habitation est de 316 000 euros. Alors qu’en Wallonie, il est de 183 000 euros. Une fameuse différence qui éloigne les jeunes. Mais pas seulement, les familles monoparentales et les personnes âgées vivant seules connaissent, elles aussi, cette difficulté.
Le défi du nombre
Malgré ces prix immobiliers parfois exorbitants, la population brabançonne ne cesse d’augmenter. Elle grandit plus vite qu’ailleurs en Wallonie. Et en Brabant wallon, ce sont les communes rurales qui accueillent le plus de nouveaux habitants. On observe une progression vers l’est. Incourt a, par exemple, gagné un quart de sa population en l’espace de 10 ans. Un nombre croissant qui pose un réel défi en termes de logement et d’occupation du territoire.
Mais quel est finalement le profil moyen du Brabançon wallon? Une chose rassurante est que le Brabant wallon se porte à merveilles. Les habitants sont plutôt en bonne santé et le nombre de médecins généralistes est plus important qu’en Wallonie même si ils se font plus rares dans certaines communes. Au niveau du salaire, sans surprise, le Brabançon est globalement plus riche que les autres Wallons. Et le taux de chômage a diminué tout comme les délits et les crimes.
Florence Gusbin - Images : Adrien Broze