Fermeture à 23 heures et tables de six personnes maximum. Voici les nouvelles mesures décidées par le Comité de Concertation ce vendredi 26 novembre. Des mesures accueillies très froidement par le secteur et notamment par le président de la Fédération Horeca Wallonie, Maxence van Crombrugge.
'Pas de clusters dans l'horeca'
Le porte-parole du secteur et propriétaire de plusieurs établissements à Genappe estime que "c'est en faisant les mêmes choix qu'on obtient toujours les mêmes résultats". Pour lui, ce n'est pas à travers l'horeca et l'événementiel que les contaminations se produisent en majorité. "Où sont les clusters actifs ? Où sont-ils ? Ils ne sont pas dans l'horeca, ils ne sont pas dans les discothèques, ils ne sont pas dans l'événementiel. Ils sont dans l'éducation, dans les entreprises, dans les administrations".
Maxence Van Crombrugge va plus loin dans son raisonnement et critique vivement les mesures prises ce vendredi. "Ce n'est pas tellement l'horeca qui est visé, mais on cherche plutôt à briser l'élan festif du citoyen et indirectement, l'horeca en pâtit. Briser l'élan festif après deux ans de crise et alors que le citoyen a besoin de souffler, ce n'est pas une bonne idée."
S'il ne se fait pas trop de souci pour les restaurants, qui, dit-il, débuteront leur service plus tôt pour pouvoir fermer à 23 heures, Maxence Van Crombrugge se fait plus de souci pour le monde de la nuit. Le président de la Fédération Horeca Wallonie assure qu'il va se battre pour que les discothèques, obligées de fermer, obtiennent des indemnités pour assurer leur survie.
François Namur - Images : Philippe Michaux