L’Indrani Lodge, c'est un endroit exceptionnel du Brabant wallon. Un écolodge de luxe situé à Loupoigne et qui propose cinq chambres d'hôte. L'endroit va bientôt s'agrandir pour devenir un petit hôtel, et il va aussi ouvrir un restaurant tourné vers le circuit ultra-court et les légumes du jardin. En cuisine, un jeune chef jodoignois de talent, Sebath Capela. En attendant l'ouverture officielle, une table pop-up est déjà ouverte à partir de ce lundi.
Ecologie et gastronomie
L'Indrani Lodge est situé dans une ferme médiévale de Loupoigne (Genappe) dont Philippe et Jessica Brawerman, un couple de globetrotteurs qui se partage entre la Belgique et l’Afrique du Sud, sont tombés amoureux dans les années 90. Ils l’ont restaurée dans le respect du patrimoine et en suivant une véritable philosophie écologique. C'est dans cette même optique qu'ils poursuivent le développement de leur projet. Ils ont racheté la ferme attenante et vont la rénover également pour y installer des chambres supplémentaires. En raison de son agrandissement, le lieu devra légalement proposer un restaurant, mais l'étape était toute naturelle pour ce couple de foodies qui parcourent le monde pour s'asseoir aux meilleures tables et déguster de la streetfood.
Du jardin de Rainer Pankert à la cuisine de Sebath Capela
Pour prendre les commandes de la table éphémère lancée ce lundi et puis du restaurant dans quelques mois, les propriétaires ont fait appel à un jeune chef jodoignois. Après ses études en hôtellerie à la Providence à Wavre, Sebath Capela fut candidat dans l’émission Comme un chef sur la RTBF et s’est ensuite créé une solide expérience dans des maisons prestigieuse comme Bouchery, l’Air du Temps et Bon-Bon, ces six dernières années. Amené dans le projet par Christophe Hardiquest, le chef de Bon-Bon himself, c'est la première fois qu'il prend les commandes d'un restaurant. Son défi sera de travailler en circuit ultra-court, avec des producteurs locaux, mais surtout avec les légumes cultivés dans le potager du domaine par le maraîcher Rainer Pankert. Fort de ses valeurs, l’endroit devrait sans nul doute faire parler de lui dans les prochaines années.
François Namur - Images : Patrick Lemmens