Tapas à roulettes, c'est le nom du nouveau projet actuellement en phase test de l'Escalpade. Pendant une semaine, plusieurs jeunes qui vont ou qui viennent de sortir des secondaires ont suivi une formation culinaire. L'objectif, leur ouvrir les portes du monde professionnel après leurs études.
Le projet Tapas à roulettes est né au départ d'un constat. Les jeunes porteurs d'un handicap ne sont pas tous destinés à aller dans un centre de jour, alors que peuvent-ils faire après leurs études ? "Dans une école secondaire comme l'Escalpade, vous avez, si je simplifie très fort, deux groupes d'élèves. Ceux qui sont fortement dépendants ou fortement handicapés qui naturellement vont dans un centre de jour ou un centre résidentiel adapté. Et puis, il y a les autres, qui ont aussi un handicap, qui ne peuvent sans doute pas aller sur le marché du travail mais qui peuvent quand même faire un certain nombre de choses. Ils pourraient faire plus sans doute, que d'aller dans un centre de jour. Mais il n'y a pas vraiment d'endroit pour eux. En théorie, ils devraient continuer à faire des études et trouver un emploi mais le plus souvent, ils peinent à faire tout ça. Ce stage, est donc un moyen de se mettre en chemin pour trouver des solutions pour ces "autres" handicapés." explique Nicolas Brahy, Co-fondateur du projet.
À la recherche d'un lieu pour la suite du projet
"L'étape suivante intermédiaire, c'est d'avoir un atelier qui produit tous les jours mais dans un cercle restreint pour la famille, les amis, des écoles ou d'autres associations liées au monde du handicap. Pour ça, il faut qu'on trouve un lieu et avant de faire de gros investissements, ce qu'on cherche, ce serait une cuisine à partager avec une collectivité qui l'utilise peut-être que le soir, que le week-end ou peut-être qu'une partie de la semaine ou qui pourrait nous la sous-louer pendant une partie de la semaine." précise Nicolas Brahy. L'appel est ainsi lancé.