Qu'ils soient amateurs ou professionnels, ces photographes se passionnent pour les paysages du Brabant wallon. C'est à travers leur regard et leur viseur qu'ils s'expriment, à travers leurs clichés qu'ils font rayonner la beauté de notre province. Durant tout cet été, je vous propose d'aller à leur rencontre pour comprendre ce qui les inspire dans nos campagnes, dans nos villes, nos monuments, notre patrimoine, notre nature.
Un appareil argentique pendu à l'épaule, un numérique dans la main. C'est ainsi qu'Axel Belot m'accueille lors de notre rencontre. Deux mondes, deux univers photographiques aux techniques bien différentes et qui renvoient à des époques distinctes, à l'instar du projet sur lequel travaille ce photographe villersois pour le moment. Axel Belot œuvre à une mise en parallèle entre les toiles peintes à Villers par le défunt parrain de son père, et les photos de ces mêmes lieux prises près d'un siècle plus tard.
Une véritable histoire de famille qui l'a replongé dans des archives, l'a mené à dépoussiérer le passé de son aïeul, dont le travail et la renommée avait vraisemblablement traversé l'Atlantique dans les années 30.
La quiétude du photographe
La photo est un acte posé, du moins en ce qui concerne la photo de paysage. Axel Belot incarne véritablement cette sérénité qui caractérise sa photo. Le jeune homme, d'un calme olympien, prend le temps pour sa photo, qu'il pratique d'ailleurs durant les randonnées en famille ou entre amis.
Un couteau suisse en photo
Quand il ne s'adonne pas à la photo de paysage, Axel pratique aussi la photo d'architecture et le portrait. D'autres univers avec lesquels il jongle avec la même aisance qu'il a pour l passer du numérique à l'argentique, et inversément. Un véritable caméléon de la photographie qui trouve son bonheur dans toutes les situations. Quand je lui demande s'il n'a pas encore vraiment trouvé sa voie, Axel me rétorque qu'il se plaît dans tous ces domaines.
Jeune photographe prometteur, il n'a pas encore vraiment eu l'occasion de partager son travail, qu'il se contente de publier avec parcimonie sur les réseaux sociaux. Gageons qu'il nous offre un spectacle intéressant lorsque son projet intergénérationnel touchera à sa fin.
Pour voir son interview :
Florentin Franche