Pendant le covid, le travail policier ne s’est pas arrêté, mais les entraînements, eux, ont été plus compliqués en raison des mesures sanitaires. On l’a constaté à la zone de police Nivelles-Genappe. Les policiers ne pouvaient utiliser que la moitié des lignes de tir. Le travail de self-défense était impossible, dans le dojo, puisqu'il implique forcément des contacts rapprochés. Dans ces conditions, impossible de respecter les normes d’entraînement prévues par la loi, des normes qui sont déjà relativement basses en temps normal : seulement quatre séances de quatre heures par an.
Des séances en plus le midi
Heureusement, aujourd’hui, le stand de tir de la zone de police Nivelles-Genappe tourne à nouveau à plein régime. L’infrastructure, inaugurée en 2015, est louée à d’autres zones durant de nombreuses plages horaire. Les policiers locaux, eux, peuvent bénéficier de l’endroit lors de séances libres supplémentaires sur les temps de midi. Durant celles-ci, ils peuvent se perfectionner ou travailler leurs faiblesses en demandant des exercices spécifiques. L’entraînement est le meilleur moyen de faire face avec sang froid et précision lorsqu’une situation réelle de danger se présente pour les policiers sur le terrain. La rapidité est aussi un facteur extrêmement important. Les statistiques démontrent que c’est souvent à très courte distance que les armes doivent être utilisées.
François Namur - Images : Philippe Michaux