Du vert, du rouge, de l'amarante... Des couleurs qu'on retrouve dans la charte graphique d'Elan C+, mais aussi parmi les candidats qui composent cette liste pluraliste et citoyenne. À Grez-Doiceau, cette nouvelle formation aspire à porter la voix du peuple. Pour y parvenir, l'objectif est clair : intégrer la future majorité.
L'union des forces sous une même bannière politique... un scénario qu'on observe dans diverses communes à l'approche des élections du 13 octobre. Et Grez-Doiceau ne déroge pas à la règle. Sept membres d'Ecolo, quatre du PS, quatre de DéFI et huit citoyens se sont regroupés pour former la liste "Élan C+", une liste qui se veut résolument tournée vers le citoyen.
Sortir les dossiers majeurs de l'enlisement
Marie-Joëlle Anciaux-Pazdera occupe la première place. "Nous sommes la troisième voix", résume-t-elle pour cette liste qui vise à casser une dynamique binaire installée à Grez-Doiceau depuis une vingtaine d'années. En apportant un peu de nuance dans les débats, les membres d'Élan C+ espèrent débloquer la situation dans plusieurs dossiers-clés qui encombrent les bureaux de la commune depuis de trop nombreuses années, à savoir : la nouvelle maison de repos, jugée essentielle par les candidats, la crèche à Archennes et enfin la poursuite du Plan Climat et la lutte contre les inondations.
Trois thématiques chères à Pascal Goergen, en deuxième position sur la liste. L'échevin DéFI sortant espère remporter quatre sièges sur les 23 à pourvoir dans le scénario le plus pessimiste, six dans le meilleur des cas. De quoi peser dans les négociations post-13 octobre. Les candidats entendent bien faire partie de la future majorité mais à une seule condition : s'accorder sur les trois points précités, sans quoi, pas de discussion possible.
Le citoyen au cœur du projet
Le mouvement est particulièrement marqué par l'engagement citoyen, comme en témoigne la présence de huit représentants issus de la société civile, le plus grand groupe au sein de la liste. Parmi les priorités de la formation pluraliste, la mise en place d'assemblées citoyennes thématiques. Reste à savoir si ses membres accèderont au pouvoir local, mais ça, c'est le citoyen qui aura le dernier mot !