Cette année, le parti nationaliste flamand se présente en Wallonie. Ses membres souhaitent redresser la région. Pour ce faire, il faut d’abord se faire connaître et convaincre les citoyens que c’est pour eux qu’il faut voter le 9 juin prochain.
Des avis qui divergent
Sur le marché de Wavre, prospectus à la main et sourire aux lèvres, les candidats de la NVA se promènent et tentent de convaincre les marchands, les passants, qu’ils œuvrent “pour une Wallonie prospère”. “Qu’est-ce que la NVA fait ici ?”, “Ça pourrait me plaire” ou encore “Tous les partis ont des bonnes idées, mais est-ce qu’ils vont réellement les mettre en place ?”. Les réactions de la part des Wavriens et Wavriennes sont différentes, mais pas inintéréssantes.
Le choix de l'alternative
En Brabant wallon, c’est Drieu Godefridi qui est tête de liste. Pour lui : “C’est en Wallonie qu’il faut essayer de donner une vraie alternative. Pour l’instant, les Wallons ont le choix entre les partis de la Vivaldi ou le PTB, c'est-à-dire les communistes. Nous, on veut leur offrir une vraie alternative de centre droit. Il y a bien évidemment certaines appréhensions sur notre parti flamand et nous devons aider les électeurs wallons à les surmonter”, précise le candidat.
Des propos soutenus par le député fédéral Théo Francken et tête de liste pour le Brabant flamand. Il souhaitait être présent pour soutenir les candidats et prendre la température. Selon lui, les résultats des anciens gouvernements sont désastreux. “La Wallonie doit suivre le modèle flamand pour avoir plus de prospérité”, affirme Théo Francken.
Un programme bien défini
La NVA plaide dans son programme pour un pouvoir d’achat plus élevé, une sécurité sociale équitable, une politique d’asile et de migration plus stricte, un meilleur contrôle du budget. Bref, des idées de droite. Et pourtant, quand les électeurs wallons pensent au parti nationaliste flamand, ils pensent aussi à la séparation de la Belgique. La NVA est tranchée sur la question “Nous sommes pour le confédéralisme c'est-à dire que chaque entité fédérée aura plus d’autonomie, mais pas pour la séparation de la Belgique”, assure Drieu Godefridi.