Le confinement a eu du bon pour Nicolas Haegelsteen, Arnaud de Mérode et Julien Bricart. Les trois associés brabançons ont lancé le sloe gin Maral. Une boisson artisanale composée de gin dans lequel ont macéré des prunelles sauvages. La recette a été améliorée par hasard, en raison de l'arrêt des activités durant le confinement, ce qui a augmenté le temps de macération. Leur alcool rencontre maintenant un beau succès.
Une histoire de passionnés
Nicolas Haegelsteen est un passionné. Depuis des années, ce Waterlootois s’intéresse aux spiritueux et à leur création. Il multiplie les essais de mélanges et de macérations pour obtenir des recettes originales. Ses créations, Nicolas Haegelsteen les fait goûter à ses amis et à sa famille. Mais au fil des échanges et des dégustations, l’idée de commercialiser l’une ou l’autre recette a germé. Le Waterlootois s’est associé avec Arnaud de Mérode et Julien Bricart. Le choix s’est porté sur le sloe gin, il y avait une place à prendre sur la marché belge, et une marque, Maral, a été lancée. Des contacts sont alors noués avec la distillerie de Biercée. C’est là que le Maral va être distillé, en partant d’un gin spécialement élaboré pour l’occasion et de prunelles sauvages. Mais en mars, le recette va connaître une amélioration surprise, offerte par le confinement : la fermeture forcée de la distillerie va allonger le temps de macération. Les trois compères décident de jouer le jeu et laisse donc leur mélange mâturer quasiment un an.
Depuis sa création, porté par une saveur unique, le Maral connait un beau succès. 3.500 bouteilles ont été étiquetées et sont vendues chez des cavistes ou directement dans la boutique en ligne. De quoi donner des perspectives aux trois associés.
François Namur - Images : Patrick Lemmens