Le site du BIX et celui de la Drève Richelle, à Waterloo, ont le même propriétaire : Redevco Belgium, qui avait racheté les implantations GB à l’époque. Ces deux terrains, 60.000 mètres carré au total, ont été complètement modifiés. Une mutation à 70 millions d’euros amorcée il y a dix ans, sous l'impulsion de Carrefour, qui voulait transformer son implantation de la Drève Richelle en Carrefour Market.
Des identités différentes et complémentaires
Pour assurer la continuité des activités commerciales, les travaux ont tout d’abord été menés au BIX, permettant ainsi à certains magasins comme Carrefour, Brico et Auto 5 d’y déménager depuis la Drève Richelle. C’est ensuite sur ce site que le chantier a débuté. Des bâtiments conçus de façon plus durable ont été construits à la place de ceux datant des années 70. Pour les occuper, un choix a été opéré au niveau du type d’enseignes, en tenant compte de l’évolution récente des modes de consommation. Si le BIX accueille du commerce dit 'lourd', Redevco a voulu donner une direction différente au site de la Drève Richelle. On y trouve des magasins allant du moyen au haut de gamme, avec des services et des produits variés. Des choix opérés en concertation avec la commune de Waterloo, qui a notamment refusé l’implantation d’une enseigne en particulier. Le collège communal voulait éviter toute concurrence avec les commerces de son centre-ville. Le but est d’être complémentaire et d’assurer une continuité entre le complexe et la très marchande Rue de Bruxelles. D'autant que celle-ci fera bientôt l'objet de nouvelles rénovations.
RICH'L inauguré en novembre
Les travaux de la Drève Richelle sont entrés dans leur dernière phase avec l’aménagement de parking et des derniers bâtiments. L’inauguration est prévue en novembre. Le site bénéficiera d’un nouveau nom, RICH’L, et d’une identité marquée. Une fois toute la partie commerciale terminée, Redevco aimerait construire des unités de logement le long de la Chaussée de Tervuren. Cet aspect du dossier n’a pas encore de permis, il doit faire l’objet de discussions avec la commune, notamment en ce qui concerne le gabarit des immeubles prévus.
François Namur - Images : Adrien Broze