Walibi a mis au point un système de recrutement original. Les saisonniers et les étudiants doivent désormais répondre aux questions de l'employeur par vidéo sur leur ordinateur ou leur Smartphone. Cette étape supplémentaire avant l'embauche permet de voir directement la motivation des futurs employés.
Par la case vidéo
Pour postuler à Walibi, c'est très simple : un CV est demandé aux candidats et un entretien d'embauche est prévu. Mais désormais, avant de passer ces étapes, il faudra d'abord passer par la case "vidéo". Le principe est le suivant : répondre à une série de questions préformulées par l'employeur et envoyées par écrit auxquelles le candidat doit répondre presqu'instantanément devant sa webcam. Les questions sont orientées sur les capacités et les aptitudes des postulants, mais portent aussi sur le parc d'attraction en lui-même.
3 minutes pour convaincre
Cette étape supplémentaire permet de trier les 9000 candidatures qui arrivent chaque saison et se base sur le savoir-être et le comportement des participants, comme l'explique Antoine Stasse, collaborateur aux ressources humaines. "Ca nous permet d'observer déjà l'attitude des candidats. Parce que pour nous, ils sont plus que de simples CV. On estime important de savoir quelles sont les personnes que l'on va recruter." Mais si cette étape peut rebuter certains, Marie-France Adnet, porte-parole à Walibi, insiste sur le fait que cette étape n'est en rien éliminatoire. Elle permet avant tout de cibler la réelle motivation des futurs employés: "ce sont vraiment les gens qui ont envie de participer à la vie d'un parc d'attractions qui postulent et qui font leur vidéo. Et c'est d'autant plus important pour nous, dans la mesure où le Parc entame sa mutation et qu'à terme (en 2023), 75% de la surface du parc sera métamorphosée".
Le parc d'attractions, qui est actuellement en plein travaux pour changer de visage, recrute chaque année près de 600 étudiants et demandeurs d'emploi, et les candidatures peuvent être déposées jusqu'au 11 février prochain.
Camille Naomé - Images : Adrien Broze