Ce jeudi, au terme de plusieurs mois de négociation, syndicats et direction de GSK sont parvenus à un pré-accord dans le cadre de la procédure Renault enclenchée en février suite à l'annonce d'un plan de restructuration. À l'époque, le groupe pharmaceutique avait annoncé un maximum de 720 départs en vue de la scission du groupe en deux nouvelles entités.
Plus de 200 départs volontaires et la mise en place "d'autres intiatives" a permis de réduire ce nombre à 386 licenciements, principalement des cadres. Le pré-accord va maintenant être soumis à l'examen final des représentants du personnel. "L’internalisation de 100 postes actuellement sous-traités pourrait nous permettre de limiter encore plus les pertes d’emplois", nous indique la porte-parole du groupe.
La séparation de GSK devrait s'opérer pendant deux ans et aboutir à la création d'un nouveau GSK, d'une part, une société biopharmaceutique basée sur la recherche et développement (R&D) et, d’autre part, un nouveau leader mondial pour les produits de santé grand public.
Florentin Franche