Un nouveau chapitre s'est joué dans la saga NLMK cette semaine. Depuis mardi matin, le personnel ouvrier de l'usine sidérurgique était en grève. C'est la restructuration annoncée il y a deux ans et ratifiée en juin 2019 qui serait en cause.
Depuis ces événements, une nouvelle direction est aux commandes et les clauses de cette restructuration ne seraient pas respectées, selon Matteo Villani, délégué principal FGTB. Certaines fonctions avaient été supprimées et le site sidérurgique de Clabecq les requiert à nouveau. Selon certaines sources, la direction aurait également embauché une vingtaine de personnes sans alerter la délégation syndicale et en dépit des contrats intérimaires de certains membres du personnel.
Trois jours de grève
Face à l'accumulation d'impairs, les ouvriers sont entrés en grève mardi matin. Les syndicats rencontraient la direction ce jeudi. Les négociations ont abouti dans l'après-midi, la direction a consenti a quelques avancées, quatre intérimaires seront notamment embauchés par NLMK. Le personnel reprendra le travail dès vendredi matin et les négociations se poursuivront dès mardi prochain.
Matteo Villani indique que le personnel et les syndicats sont prêts à entamer une nouvelle grève à l'issue des prochaines négociations, si aucun terrain d'entente n'est trouvé.
F.F. - Nathalie Wacquez