C'est la question que soulève le SNI (Syndicat Neutre pour Indépendants). La situation économique et sociale de la firme pharmaceutique préoccupe l'organisation syndicale qui invite le gouvernement wallon à ne pas écarter les PME et les indépendants qui travaillent de près ou de loin avec GSK.
Il faut savoir qu'une entreprise de l'importance de GSK se situe "au centre d'un maillage de PME, TPE et indépendants qu'ils soient fournisseurs, parties prenantes ou autres sous-traitants", détaille le SNI dans un communiqué. De par leur petite taille et par le poids d'un partenaire tel que GSK, celles-ci sont "particulièrement vulnérables car une bonne partie de leur chiffre d'affaires en dépend directement". Le syndicat interpelle donc le gouvernement wallon afin qu'il mette en place de mesures de soutien à tous les sous-traitants qui dépendent directement ou indirectement du géant britannique.
Rappelons tout de même que la perte de 935 employés (720 travailleurs en CDI et 215 contrats temporaires non reconduits) est une mesure visant à simplifier la structure interne de l'entreprise. Difficile d'évaluer si ce licenciement massif impactera le maillage d'entreprises qui entoure GSK. Paul Tulkens, professeur émérite en pharmacologie soutenait d'ailleurs dans notre JT de jeudi que la firme britannique se porte bien mais que, devenue aussi grande, elle ressentait le besoin de se renouveler.
Florentin Franche