La situation est compliquée pour les structures équestres. Depuis le premier confinement, elles ont dû mettre en place des mesures strictes, réduire la fréquentation des lieux et annuler des événements et des compétitions. Depuis deux semaines, les cours pour les plus de 12 ans étaient interdits mais ils viennent d’être à nouveau autorisés.
Moins de rentrées financières
Un soulagement pour Delphine Pierrin, la propriétaire des Écuries de la Chapelle aux Sabots à Court-Saint-Étienne. Même si, avec 100% de ses 60 chevaux appartenant à des propriétaires privés, la Chapelle aux Sabots ne doit pas trop craindre pour son avenir. Mais tous les centres équestres ne fonctionnent pas selon ce modèle. Au Poney Club de la Papelotte, à Lasne, par exemple, on possède une bonne partie des animaux. Les cours sont donc essentiels pour assurer des rentrées financières. Pour se donner de l’air, on y a organisé deux journées de stage pour les moins de 12 ans, cette semaine. Pour les plus âgés, la difficulté est aussi d’établir un planning car les leçons particulières ne peuvent se faire qu’à la demande du client.
Le secteur équestre est donc très impacté par la crise sanitaire. Malgré les mesures mises en place et le fait que l’équitation se pratique en plein air, ses possibilités sont très limitées. La préparation de la saison prochaine et la formation des chevaux prend du retard. Des chevaux qui sortent moins de leur box et sont moins en contact avec les cavaliers.
François Namur - Images : Jérémiah Degeimbre