La récolte de fraises a commencé chez de nombreux producteurs. C’est le cas à Villers-la-Ville à la ferme de Gentissart. Les fraises y sont plantées et récoltées à la main. Mais pour faire face au réchauffement climatique, au mauvais temps, il a fallu adapter le travail.
Des variétés différentes
Bernard Deconinck produit des fraises depuis 10 ans maintenant. Au fur et à mesure, il a dû adapter certaines choses pour faire face au réchauffement climatique de plus en plus présent. Autant face aux fortes chaleurs qu’à la pluie. Il a par exemple dû abandonner la variété de fraises “Flair”. Une variété qui demande 1200 heures de froid, impossible d’atteindre ce palier cette année.
La ferme Gentissart opte plutôt pour d’autres types de fraises qui demandent moins de froid. Si certains types de fraises sont favorables aux températures plus fraîches, la pluie et l’humidité sont l’ennemi naturel de la fraise. Cela peut avoir un impact sur la qualité et le goût du produit final. Pour lutter contre les mauvaises conditions météorologiques, les serres sont le meilleur outil à utiliser.
Un travail conséquent
Avant la traditionnelle cueillette qui commence début mai, il y a une quantité énorme de travail. Pour arriver à un beau ravier de 500 grammes, il faut des heures de cueillette, à genoux sous une chaleur parfois excessive.
La ferme de Gentissart vend ses raviers à 5,50 euros. Un prix certifié juste par le groupement des fraisiéristes wallons.