22.000 employés sur le carreau, 600.000 touristes à rapatrier, dont 10.000 Belges, les conséquences de la faillite de Thomas Cook sont sans précédents, tant du côté des voyageurs que des travailleurs.
On apprend ce matin d'une agence wavrienne que le Fonds de Garantie Voyages, ou GFG, allait commencer la prise en charge des voyageurs et ce, malgré que la filiale belge de Thomas Cook n'a pas été déclarée en faillite. Cela concerne tant les touristes bloqués à l'étranger que ceux dont le départ était prévu dans les prochains jours, voyage payé intégralement ou non.
Pour Thomas Cook Belgique, la consigne est claire : "Il faut directement s'adresser au Fonds de Garantie désormais. Par téléphone lorsque c'est urgent et via le formulaire de contact lorsque cela concerne un voyage dans les semaines qui suivent".
Sans surprise, la navigation sur le site de GFG est rendue difficile pour le moment. Numéro de téléphone : +32-(0)2/240.68.00
Difficile également d'utiliser le téléphone ce mardi matin, les lignes des agences Neckermann de Waterloo et Wavre semblaient coupées à l'ouverture des agences. "Les magasins sont pourtant bien ouverts", nous assure la porte-parole de Thomas Cook. "Il semblerait qu'il s'agisse d'un problème technique". Les lignes ont été rétablies dans le courant de la matinée.
Il est encore trop tôt pour évaluer l'impact de cette faillite en Brabant wallon, nous dit-on. Chez Thomas Cook Travel Shop Tourisme-Evasion à Wavre, on estime néanmoins qu'une trentaine de dossiers de touristes sont dans les tiroirs. Pour ce franchisé, cela représente un tiers de l'activité et, malgré que l'agence porte le nom du voyagiste britannique en faillite, il estime pouvoir se relever de ce coup dur en travaillant avec d'autres tours-opérateurs. Toutefois, on est en droit de s'interroger sur l'avenir du secteur.
Florentin Franche