Ce mercredi, la firme pharmaceutique GSK a annoncé un vaste plan de restructuration qui mettrait en péril jusqu'à 720 emplois, auxquels s'ajoutent 215 contrats temporaires qui ne seront pas renouvelés.
La nouvelle a fait l'effet d'une bombe sur la scène politique, de nombreuses personnalités publiques affichant tantôt leur soutien, tantôt pointant la stratégie de GSK.
"Nous nous devons d’être du côté des travailleurs pour minimiser au maximum l’impact de la décision du management", soutient le député réformateur Jean-Paul Wahl.
GSK: nous nous devons d’être du côté des travailleurs pour minimiser au maximum l’impact de la décision du management. Des réunions sont prévues entre l’entreprise, les représentants des travailleurs et le gouvernement wallon!
— Jean-Paul Wahl (@JeanPaulWahl) February 5, 2020
Rappelons qu'une réunion se tiendra demain entre le gouvernement wallon et la direction de la firme britannique, suivie d'une rencontre avec le personnel à l'Élysette ce vendredi. La ministre wallonne de l'Emploi a d'ailleurs qualifié de "terrible annonce" la nouvelle tombée cet après-midi.
Une terrible annonce aujourd’hui pour le personnel de #GSK. Le #walgov mettra tout en place pour parer au mieux à ces pertes d’emplois. Des rencontres seront prévues très prochainement avec la Direction et les Représentants des travailleurs.
— Christie Morreale (@christiemorreal) February 5, 2020
Message similaire du côté du député socialiste et chef de file PS Dimitri Legasse qui a déclaré tout son soutient à l'encontre des travailleurs, premiers impactés de la décision de GSK.
Face à la situation de #GSK, nous déplorons la perte massive d'emploi. Nous soutenons les travailleurs et souhaitons un modèle pérenne d'entreprise basé sur l'humain et non à la recherche à tout prix de l'automatisation.
— Dimitri LEGASSE (@DimitriLEGASSE) February 5, 2020
Le ton est plus dur du côté du PTB qui affiche une sérieuse opposition à cette décision de la part d'une entreprise "qui fait plus de 500 millions d'euros".
#GSK détruit d'un trait de plume 935 emplois en #Wallonie. Cette entreprise fait plus de 500 millions d'euros de bénéfices et la loi lui permet de limiter ses impôts à 0,1%. A quand une loi pour interdire à des boîtes comme #GSK de licencier ?!
— Germain Mugemangango (@GermainMugemang) February 5, 2020
Même son de cloche de la part du député fédéral Ecolo Simon Moutquin, qui pointe plusieurs chiffres illustrant la bonne santé de l'entreprise.
#Gsk.
— Simon Moutquin (@SimonMoutquin) February 5, 2020
Une croissance à deux chiffres
Un bénéfice à beaucoup de chiffres
Des largesses de 1 milliards € non taxé
Plus de 725 emplois supprimés, 215 non renouvelés.@LaChambreBE #walgov