Jusqu'à 720 emplois vont disparaître chez GSK, apprend-t-on ce mercredi d'un communiqué de la firme pharmaceutique. Le plus grand employeur privé de Wallonie, avec un effectif de plus de 9.000 travailleurs, avait annoncé un conseil d'entreprise extraordinaire ce mercredi à 13h. Les craintes autour d'une restructuration de grande ampleur se sont confirmées.
Concrètement, la société pharmaceutique annonce que sa transformation concernera un maximum de 720 employés chez GSK Vaccines en Belgique, principalement des cadres. Par ailleurs, 215 contrats temporaires ne seront pas non plus renouvelés. De source syndicale, on apprend que, au total, quelque 500 contrats à durée déterminée ne seraient pas renouvelés d'ici 2023. La procédure Renault a été enclenchée, une première phase de consultation avec les représentants du personnel sera lancée au cours des prochains jours.
Simplifier l'organigramme
Le géant a annoncé un programme sur deux ans visant à scinder le groupe en deux nouvelles sociétés, l'une concentrée sur la recherche et le développement de médicaments et vaccins, l'autre sur la santé grand public.
Dans le cadre de ce plan, GSK veut d'augmenter ses investissements en recherche et développement "pour accélérer le développement et la mise sur le marché de nouveaux vaccins". Par ailleurs, la firme pharmaceutique envisage d'investir massivement dans l'automatisation de ses unités de production, un montant supérieur à 500 millions d'euros au cours des trois prochaines années est annoncé. La "simplification de l'organisation" s'est donc présentée comme une façon de rendre l'entreprise "plus agile".
La ministre wallonne de l'Emploi indique que le gouvernement wallon rencontrera très prochainement la direction de GSK afin de tenter de réduire l'impact de cette transformation sur l'emploi :
Une terrible annonce aujourd’hui pour le personnel de #GSK. Le #walgov mettra tout en place pour parer au mieux à ces pertes d’emplois. Des rencontres seront prévues très prochainement avec la Direction et les Représentants des travailleurs.
— Christie Morreale (@christiemorreal) February 5, 2020
Florentin Franche - Reportage : Pierre Thirion - Images : Philippe Michaux