La marche des élèves pour le climat a rassemblé plus de 35 000 jeunes (et moins jeunes) ce jeudi matin à Bruxelles. Un succès qui ravit aussi Félicien Bogaerts, le Bousvalien créateur du média de l'écologie Le Biais Vert, également l'un des initiateurs de Rise For Climate, cette manifestation qui a rassemblé 75 000 personnes le 2 décembre dernier et qui sera à nouveau organisée ce dimanche.
Un message, une fureur
"Moi, j'ai déjà séché les cours, mais jamais pour une aussi bonne raison que celle-ci", plaisante Félicien Bogaerts. "Nous participons à l'organisation des marches nationales. Le 2 décembre, il y avait 75000 personnes. Très impressionnant, mais réponse politique absolument grotesque, tout le monde aura pu le constater. Maintenant, il y a celle de ce dimanche 27 janvier. Du coup, ces mobilisations des collégiens qui sèchent les cours tous les jeudis, c'est la belle surprise. On ne s'y attendait pas. De voir aujourd'hui qu'il y a 35 voire 40 000 jeunes qui sont à Bruxelles, qui disent 'on est plus chaud que le climat', qui ne sont pas allés en cours (peut-être que certains, cela les arrangeait bien de ne pas y aller, mais peu importe, ils sont là), et qui ont un message, une fureur. Eux, on ne pourra pas leur envoyer des grenades ou des gaz lacrymogènes dans la figure à bout portant. Je pense qu'ils sont capables de faire davantage, d'aller encore beaucoup plus loin que les autres mobilisations que l'on voit aujourd'hui comme les Gilets Jaunes et les marches pour le climat. Tout cela doit converger dans un même but : améliorer la qualité de la vie sur Terre et surtout la préserver, car aujourd'hui, on se rend compte que l'on est en train de tout détruire".
François Namur - Images : Patrick Lemmens