Cela faisait près d'un an que le port du masque avait été rendu obligatoire dans bon nombre de centres-villes. En juillet dernier, Sophie Wilmès, alors Première ministre, passait le flambeau aux autorités locales en la matière.
Alors que tous les indicateurs sont aujourd'hui au vert concernant la propagation du virus, la Région bruxelloise a décidé de levé cette obligation qui portait encore sur tout le territoire de la Capitale, à l'exception des zones les plus densément fréquentées. Dans la foulée, le Gouverneur du Brabant wallon, Gilles Mahieu, a abordé la question avec les bourgmestres du Brabant wallon. Pour plusieurs communes, le masque pourra être retiré dès ce mercredi 9 juin.
Plus d'obligation à Nivelles, mais on recommande là où c'est nécessaire
La Ville de Nivelles l'a annoncé tôt ce matin : le port du masque ne sera plus obligatoire dès ce mercredi pour permettre aux gens de retrouver "une vie normale". Néanmoins, le bourgmestre recommande de le porter lorsque la situation le nécessite, comme à un arrêt de bus par exemple. Le port du masque reste également obligatoire partout où les mesures fédérales l'imposent, comme dans les centres commerciaux ou encore sur le marché.
Même décision à Genappe, le masque ne sera plus obligatoire ce mercredi matin à l'exception des lieux précités. "De toute façon, ça ne concerne que très peu d'exceptions", note le bourgmestre, Gérard Couronné.
Et ailleurs?
Pour bien d'autres communes, le port du masque n'était déjà imposé nulle part. Tout comme à Ittre où le bourgmestre rappelle que "ce n'était pas nécessaire au vu de la ruralité d'Ittre, il n'y a pas de zones où les gens sont concentrés". Dans ces communes, le port du masque reste toutefois nécessaire là où le fédéral l'impose.
D'autres avaient déjà pris les devants. À Rixensart, le port du masque n'est déjà plus obligatoire dans les rues depuis le 1er juin, exception faite des files aux entrées des commerces.
Et puis, il y a ceux qui gardent une certaine retenue vis-à-vis d'un retour à la normale trop rapide. À Grez-Doiceau, Alain Clabots préconise la prudence : "On ne change rien quand au port du masque dans la commune. Le gouverneur ne nous poussait pas non plus à lever l'obligation". Le maïeur préfère attendre le prochain comité de concertation pour voir si le gouvernement émet de nouvelles directives vis-à-vis de cette mesure, pas si contraignante, mais qui nous rappelle inévitablement qu'un virus circule toujours bien parmis nous.
Florentin Franche