Un an après le drame du 22 mars, quelles ont été les conséquences des attentats pour les zones de police du Brabant wallon ? Que ce soit au niveau financier, des mesures prises mais aussi de la charge de travail, il y a eu quelques implications. Pour la zone de police de Nivelles-Genappe et son chef de corps, Pascal Neyman, il y a clairement eu des impacts mais ils sont restés limités au matériel et aux coûts de fonctionnement, vu qu'aucun militaire n'est présent dans la zone de police, ni d'ailleurs dans le Brabant wallon.
Mesures renforcées et obligation du port de gilets pare-balles
L'équipement de base du policier a été adapté. Chacun a reçu un gilet par-balles, de même que les agents de quartier. La sécurité a également été renforcée notamment sur des événements comme le carnaval de Nivelles.
Augmentation de la charge de travail et hausse des coûts
Selon Pascal Neyman, "il est évident que la charge de travail en 2016 a été plus importante. Les heures ont augmenté. Il y a aussi eu les coûts de fonctionnement qui ont augmenté dû notamment aux formations des policiers et à l'achat de matériel supplémentaire".
Mais pour le chef de cors, il ne faut pas céder à la psychose : "le mot d'ordre reste de continuer à vivre malgré la menace".
Mathieu Baugniet - Reportage : Thibault van Raemdonck et Philippe Michaux