'Tumulus, montagnes d'éternité', c'est le titre d'une exposition temporaire proposée au Musée L de Louvain-la-Neuve à partir de ce vendredi, jusqu'au 19 janvier. Elle nous emmène à la découverte de ces impressionnants ouvrages funéraires que l'on retrouve, notamment, en Brabant wallon.
En Amérique, en Afrique et...en Brabant wallon
Le tumulus a traversé les continents et les siècles. On retrouve ce type de monuments funéraires qui revêt aussi une fonction de prestige et de délimitation du territoire un peu partout dans le monde et dans les cultures. Chez nous aussi, on retrouve des tumuli. On en dénombre plusieurs en Brabant wallon comme ceux, bien connus, de Glimes et d'Hottomont, ou celui, plus invisible, de Court-Saint-Etienne. Des objets qui en proviennent sont d’ailleurs visibles dans cette exposition.
Au coeur des légendes
A quoi doit-on l’universalité du tumulus ? Peut-être bien au fait que cette forme est la plus élémentaire à constituer. Une forme que l’on retrouve aussi dans les pyramides. Au cours des siècles, les tertres funéraires ont été pillés, fouillés, mais aussi réutilisés pour d’autres usages, qu'ils soient religieux ou militaires. Au fil du temps, un attachement populaire et identitaire s’est constitué autour des tumuli, au delà de la dimension funéraire. Ils font partie du paysage, mais s’intègrent aussi dans les contes et légendes locales. Aujourd’hui encore, le tumulus est utilisé : une entreprise belge de pompes funèbres en construit d’ailleurs !
Cette exposition passionnante ‘Tumulus, montagnes d’éternité’ est à visiter jusqu’au 19 janvier prochain au Musée L de Louvain-la-Neuve.
François Namur - Images : Dominique Tournay