Six descentes à vélo à grande vitesse, sur du relief escarpé : c’est que qui attendait les 200 coureurs de l’Halloweenduro du Bois des Rêves ce dimanche. L’enduro, une compétition aux règles très simples : les cyclistes doivent descendre le plus rapidement les différentes « spéciales », c’est-à-dire les itinéraires de descente tracés pour l’occasion dans les bois. Le gagnant est celui dont l’addition des différents chronomètres est la plus basse.
Un sport pour les fous ?
« Il ne faut pas spécialement être une tête brulée pour être bon en enduro parce qu’il faut garder un certain contrôle », explique Alexandre Lacroix, enduriste. « Maintenant, c’est un sport où la marge de progression est très grande. Donc en s’entrainant beaucoup, on arrive à lâcher davantage les freins. » Les chûtes sont tout de même monnaie courante dans les compétitions. Casque, protection dorsale, genouillères, gants et chaussures adaptées : tout est donc mis en place pour protéger au mieux les cyclistes et des aménagements sur le parcours existent pour les moins téméraires. « Si jamais il y a des passages qui sont vraiment techniques », explique Hugo Vanvarembergh, enduriste. « Il y aura des panneaux qui vont les annoncer, et il y aura ce qu’on appelle des « chicken runs », c’est-à-dire que les « poules mouillées » peuvent passer sur un chemin plus facile et éviter l’obstacle compliqué ». L’enduriste rigole du terme utilisé : « Au final, je les prends aussi, ce n’est pas grave. »
L’Halloweenduro était une rencontre en dehors des manches du championnat de Belgique. Elle marquait la fin de la saison d’enduro. La compétition ne reprendra qu’au mois de mars.
Margaux Guyot - Images : Samuel Francis