La 45e édition des 24 heures vélo s'est achevée dans une ambiance festive... Comme chaque année, il y a deux courses, une folklorique et une sportive. C'est l'équipe Fahrbar qui a remporté cette course sportive. L'équipe avait aussi aligné une team uniquement féminine. Une première !
"5... 4... 3... 2... 1..."
Bon d'accord, dans la foule présente sur la Grand Place de Louvain-la-Neuve, on a entendu ici et là un "Bonne année" bien placé et drôle. Pourtant, ce décompte annonçait surtout la fin des 24h vélo. Il était donc 13 heures pile quand la foule s'est mis à applaudir les 96 équipes de cette course folle.
Mais revenons quelques minutes plus tôt, quelques dizaines de mètres plus loin, quelques tour de vélo au préalable... Revenons au Village course, juste derrière la ferme du Biéreau. Là, l'effervescence n'est jamais retombée ces dernières 24 heures. Ce village regroupait surtout les équipes de la course de vitesse. Un œil sur le chrono, un autre sur les tours parcourus, les coureurs trouvaient aussi dans ce village de tentes SNJ de quoi boire, manger et dormir un peu. En parlant de coureurs, ce sont les mollets de la team chez Fahrbar qui ont remporté cette course de vitesse. Pour leur capitaine, le secret de la réussite, c'est la préparation. "C'est la 3e fois que nous gagnons cette course en 4 participations", nous avoue Jonas Demuylder, le boss du magasin de vélos à la base de cette équipe. "C'est une fierté pour nous. Avec les années, les gens sont de plus en plus motivés. Ils veulent participer et rouler. J'ai tout simplement envoyé un Doodle et pas mal de monde a répondu."
Des coureuses joyeusement encouragées
Cette année, Fahrbar avait aussi engagé une équipe 100% féminine. Une première pour cette course. "On va dire que c'est une première mais je ne sais pas réellement", nous raconte Anouk Rogiest, de la team Fahrbar Dames. "Nous avions des potes qui s'étaient engagés chez Fahrbar. Alors nous, nous nous sommes dit qu'il fallait créer une équipe de meufs. Quand les spectateurs ont remarqué qu'il n'y avait que des filles dans notre équipe, ils nous ont applaudies plus que les autres. Nous étions visibilisées !"
Les concurrents de Fahrbar, vous les retrouviez du côté de la team Decarbony Octane Racing. Des concurrents comme Julien. Il en était à sa 10e heure de course. Épuisé mais ravi... malgré quelques petites difficultés. "Le plus compliqué c'est de doubler les vélos folkloriques", explique Julien Jaffrès. "Certaines portions du circuit sont dangereuses. Parfois, nous étions à l'arrêt. Quand on court pour la gagne, c'est râlant !"
Des punaises sur la route
Qui dit course dit aussi ennuis mécaniques. Heureusement, tous les participants ont pu compter sur José Pomes et son équipe, celle des Débrouillards, pour réparer leurs machines. Et ils n'ont pas chômé. "Ce sont les vélos folkloriques qui cassent les premiers. Ils sont trop lourds", raconte José. "Ensuite, nous sommes intervenus sur pas mal de roues voilées et de crevaisons. Chaque année, des personnes malintentionnées jettent des punaises sur la route !"
Retournons à présent sur notre Grand-Place. Après les efforts de la course, le réconfort s'invite sur le podium installé là pour célébrer en chansons le plus grand événement sportif estudiantin de Belgique !