Alors que la 11e édition du Tour de France a démarré ce samedi de Florence en Italie (pour finir à Nice le 21 juillet en raison de l'organisation des Jeux Olympiques à Paris), Jean-François Bourlart, le patron de l'équipe Intermarché-Wanty, a rencontré les cyclistes amateurs nivellois.
Les cloches de la collégiale Sainte-Gertrude sonnent comme retentissent les klaxons de la caravane du Tour de France... On s'y croirait...
Mercredi dernier, il y avait un petit air du Tour dans la Cité aclote. Devant l'Hôtel de ville, une voiture pas les autres attendait devant l'entrée. Bon d'accord, elle était mal garée mais qu'importe ! Avec ses hautes antennes, ses porte-vélos et ses multiples sponsors sur la carrosserie, on se serait cru au départ d'une nouvelle étape. En guise d'étape, le propriétaire de l'engin, Jean-François Bourlat, était juste l'invité de la ville. Le CEO de l'équipe Intermarché-Wanty avait accepté ce jour-là de rencontrer les clubs cyclistes amateurs du coin. Soit une heure d'échange, sans langue de bois, et de partage autour d'une même passion: le vélo ! "C'est important de venir à leur rencontre", nous explique Jean-François Bourlat. "Le cyclisme est un sport gratuit. Les coureurs passent régulièrement devant les habitation des gens. Nous devons garder cet aspect des choses. Et puis, ces coureurs amateurs aiment apprendre comment fonctionne notre milieu. Ils découvrent les coulisses de ce sport avec toutes les séries qui sont développées entre autres sur Netflix mais aller à leur rencontre, je le fais avec plaisir !"
Ces amateurs de vélo et ce CEO ont donc discuté de tout. Surtout de l'équipe de Jean-François. "Intermarché-Wanty est une petite équipe. Nous sommes 16e sur 18 au classement UCI", avance-t-il encore. "Notre budget est de 14 millions d'euros alors que le salaire de Pogacar, lui, avoisine les 12 millions."
Le régional de l'étape
La visite de Jean-François Bourlart à Nivelles n'est pas due au hasard. Jean-François vit à Nivelles depuis 2 ans maintenant. Et il a déjà pris le temps de reconnaitre la qualité des routes et autres belles balades à faire à vélo dans le coin. "C'est un peu trop vallonné pour ma forme actuelle", dit-il en riant. "Mais il y a de belles routes pour pratiquer le vélo. J'emprunte également pas mal le Ravel !"
Justement en parlant de vélo et de course, quand nos amateurs nivellois lui demandent quelles sont ses ambitions pour le Tour, il répond honnêtement : "Au début de notre histoire, on ne cherchait que l'échappée afin que nos sponsors soient visibles à la télé quelques heures. Mais là, cette année, nous visons une victoire d'étape !"
Pas de doute, avec cette rencontre entre passionnés, Nivelles a servi de pré-étape, de tour d'échauffement, pour Jean-François et cette drôle d'édition du Tour de France (qui part de Florence en Italie pour arriver à Nice) !