RUTB, quatre lettre, un seul projet. La Royale Union Tubize-Braine est née au mois d'avril de la fusion de deux clubs historique : l'AFC Tubize et le Stade Brainois. Deux institutions du football régional. Et après quelques mois de cohabitation, l'heure est au bilan. "L'une des seules choses négatives, c'est que les mentalités sont assez différentes alors que dix kilomètres seulement séparent les deux villes", pointe Thierry Hazard, l'un des piliers de ce nouveau club.
Si les dirigeants ont dû apprendre à travailler main dans la main, cela vaut aussi pour les supporters. Ils ont appris à encourager ensemble une même équipe. La fusion n'a toutefois pas ravis tout le monde. Certains anciens membres des Ultras tubiziens n'ont pas adhéré au projet et ont arrêté de soutenir l'équipe depuis le nouveau projet.
La nouvelle identité visuelle modérément appréciée
Si la fusion en a repoussé certains, la plupart continue de venir au stade. Même si plusieurs d'entre peinent à se faire à la nouvelle identité visuelle du club. "Quand on a vu que le rouge avait disparu du blason et des maillots (NDLR : la RUTB porte désormais les couleurs blanc et or), ça a été assez difficile pour nous, raconte Mattéo Ginepro, ancien acharné de l'AFC Tubize. Heureusement, la touche dorée est toujours présente."
Au sein de la cellule sportive, les acteurs de l'équipe première semblent ravis de cette nouvelle fusion. Avec des changements déjà perceptible. "C'est incomparable avec ce qu'on a connu ces deux dernière saison, explique Thomas de Bie, le gardien de la D2 ACFF, qui défendait les cages des Sang et Or jusqu'à cet été. Cela va des équipements aux paiements qui arrivent à temps. La communication aussi est top. Et on voit enfin les dirigeants qui descendent même dans le vestiaire. C'est top."
Une situation de win-win
Ce nouveau projet semble bénéfique pour les deux parties. Les anciens brainois profitent désormais des installations performantes du complexe Leburton. Alors que les anciens tubiziens possèdent dorénavant un soutien financier ainsi qu'une structure claire avec des dirigeants compétents. Et pas que pour l’équipe première. "Pour nous, les U6 sont aussi imports que la D2", affirmait Thierry Hazard. La RUTB possède tous les outils pour y arriver. Les facteurs 'temps' et 'résultats' joueront toutefois un rôle prépondérant dans dans les prochains mois.
Quentin Weckhuysen - Images : Vincent Vandestrate